Une vision du développement social

Le développement social, à la fois finalité et processus

Il n’est guère simple de définir le développement social. Très souvent on comprend le développement social comme une finalité (…permettre à chaque individu de développer pleinement ses potentiels, de pouvoir participer activement à la vie sociale…). Or, si la finalité est bien au cœur même du concept, il demeure que le développement social est également un processus.

En effet, puisqu’il repose essentiellement sur le renforcement du potentiel des personnes et des communautés, sur l’apprentissage de la mobilisation et de la concertation, de la solidarité et de l’intersectorialité, de même que sur l’innovation dans les processus par lesquels des organisations de diverses natures et de différents paliers d’intervention en arrivent à s’entendre sur des actions à mener de façon concertée, le développement social est également un processus.

Au terme du présent exercice, les membres du RQDS s’entendent sur cette vision du développement social :

On voit le développement social comme un ensemble de moyens pris par la société pour permettre aux personnes de s’épanouir pleinement, de pouvoir participer à la vie sociale et de pouvoir disposer des droits sociaux inscrits dans les chartes québécoise[1] et canadienne des droits et libertés de la personne.

Dans cette perspective, les moyens à privilégier dans une approche de développement social doivent viser à rejoindre tout autant les personnes (le renforcement du potentiel des personnes et l’exercice de la citoyenneté), les collectivités locales (le développement local, le renforcement des solidarités locales et des lieux de démocratie), que l’ensemble des acteurs sociaux à travers des pratiques favorisant la concertation (dans les constats, dans les décisions et dans l’action), la recherche continue de l’équité, la solidarité sociale, l’intersectorialité, une ouverture pour l’innovation, de même que des préoccupations pour un développement durable.

[1] La Charte québécoise des droits et libertés de la personne est une loi fondamentale qui prévaut sur toute autre loi ou règlement relevant de la compétence législative du Québec. Elle a été adoptée le 27 juin 1975 par l’Assemblée nationale du Québec. Elle est axée sur le respect de la dignité de tout être humain et elle affirme et protège, pour toute personne, les libertés et droits fondamentaux, le droit à l’égalité sans discrimination ainsi que les droits politiques, judiciaires, économiques et sociaux.

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