Des conditions essentielles pour le développement social

Décentralisation et harmonisation des interventions

Pour que cela se réalise, il apparaît nécessaire de repenser les rapports entre les différents paliers d’intervention dans une perspective de synergie et de complémentarité reposant sur une logique de subsidiarité.

  • Parce qu’il est le plus proche de la personne et le plus apte à favoriser la participation sociale et la solidarité, le niveau local est celui où doivent s’enraciner l’action et l’intervention autour de projets concrets, des projets issus du milieu et qui impliquent la participation des citoyens et citoyennes.
  • Le niveau régional doit favoriser la prise en charge par le local des enjeux de développement social des communautés. À cette fin, le régional doit être celui qui soutient l’action locale tout en faisant les arrimages, les adaptations et les arbitrages avec les politiques nationales.
  • On s’attend du palier national à ce qu’il soit celui qui, sur la base d’une vision globale du devenir de la collectivité, misant sur la participation des citoyens et des citoyennes dans les processus de développement, fixe les grandes orientations, définisse les objectifs et les normes et alloue les enveloppes budgétaires régionales, en tenant compte des besoins et des spécificités des régions.

L’action intersectorielle

  • L’action intersectorielle génère des actions qui contribuent à l’amélioration de la santé des populations. Elle s’appuie sur une diversité d’acteurs et d’actrices sociaux. Il s’agit d’une approche qui permet à chaque acteur et actrice de sortir de son champ traditionnel pour concourir à la réalisation d’objectifs communs. L’intersectorialité vise par l’action concertée, à apporter une valeur ajoutée aux actions sectorielles, sans dédoubler ces dernières, notamment par la collaboration autour de cibles et d’actions convenues entre partenaires. Elle doit nécessairement reconnaître et respecter la mission et les expertises de chacun.