HISTORIQUE
Le mouvement Nourrir Notre Monde naît en 2017 dans la démarche intégrée en développement social de la MRC de la Haute-Gaspésie. Rapidement, tous les autres territoires de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine (correspondant aux MRC) se joignent au mouvement si bien que, dès 2019, les six territoires se regroupent pour former le Collectif NNM GÎM.
C’EST QUOI NNM ?
Le but de chaque NNM est de Favoriser une alimentation locale, saine, durable et solidaire. La sécurité et l’autonomie alimentaires sont donc travaillés conjointement. Pour se faire, NNM fait du « réseautage de la terre et de la mer à l’assiette ». En d’autres termes, il s’agit de renouer les liens entre les mangeurs et l’ensemble des acteurs d’un système alimentaire de proximité, tout en donnant une grande place aux organismes du milieu, à la participation citoyenne et au milieu municipal. En langage DS, ça peut dire susciter le pouvoir d’agir individuel et collectif à travers des projets en alimentation. Les exemples d’initiatives sont nombreux : organisation de CUEILLETTE COLLECTIVE avec une redistribution dans les organismes communautaires, mise en place de cours d’école nourricières, soutien aux marchés publics, organisation de fêtes des récoltes, etc.
C’EST QUOI LE COLLECTIF NNM – GÎM ?
En 2020, le Collectif élabore son projet régional 2021-2025 : Développer une région nourricière, une communauté à la fois. Déjà le titre du projet met l’emphase sur l’essence de NNM : il s’agit d’un mouvement fondamentalement proche des mangeurs, des localités. Essentiellement, ce projet fait la démonstration que le modèle du Collectif NNM GÎM est considéré comme novateur et pionnier au Québec et qu’il est mûr pour faire un pas de plus afin d’amplifier le mouvement. En effet, la pandémie et toutes les orientations gouvernementales pointent vers ce type de mouvement en alimentation et les citoyen.ne.s sont prêt.e.s et mobilisé.e.s. Cependant, le Collectif NNM GÎM n’a pas suffisamment de financement pour maintenir ses activités donc les efforts sont tournés en priorité vers la recherche de partenaires financier. Pour continuer de vivre, ça prend surtout des ressources humaines, c’est-à-dire une personne dans chaque territoire pour coordonner NNM (concerter, évaluer, planifier, impliquer les mangeurs, etc.) et une personne pour coordonner le Collectif NNM-GÎM.