Le RQDS et la recherche

Le RQDS a confirmé son implication auprès de deux chaires de recherche dans le cadre de projets permettant d’approfondir nos connaissances sur le processus de l’intersectorialité.

L’intersectorialité au niveau régional

La première collaboration sera avec la chercheure Louise Potvin de la Chaire Approches communautaires et inégalités de santé (CACIS) pour le projet intitulé Les instruments de l’intersectorialité au niveau régional, comment sont-ils produits et comment opèrent-ils?  

Considérant que l’intersectorialité constitue le principal processus mis en place par ses membres, les démarches régionales de développement social, il va de soi que le RQDS soit partie prenante de cette recherche. D’une part, trois membres du réseau feront l’objet de l’étude : la Ville de Laval, le Consortium en développement social de la Mauricie et la Table des Partenaires en développement social de Lanaudière. D’autre part, Monique Côté, notre directrice, agira en tant que collaboratrice officielle pour la planification, la réalisation, l’évaluation et le transfert des connaissances qui seront issues de la recherche.

Les effets intangibles

La seconde collaboration se fera avec les chercheurs Pernelle Smith de l’Université Laval et Gérard Divay de l’ÉNAP, qui entreprendront un projet intitulé La vitalité des localités repose sur la production d’intangibles : lesquels et comment les mesurer?

Ce projet vise l’identification des effets intangibles c’est-à-dire qui ne s’observent pas directement, qui n’ont pas de supports physiques ni financiers, produits par l’ensemble des collectifs travaillant sur un même territoire. La recherche vise, entre autres, à développer des cadres et des outils d’appréciation de la performance collective produite par l’action intersectorielle en développement social.

Pour cela, trois supports seront codéveloppés soit un cadre d’action collective sur les effets intangibles, une liste de signaux à repérer pour faciliter les collaborations interacteurs gagnantes sur un territoire et un outil de détection des forces et faiblesses sur un territoire.  Les démarches intersectorielles en développement social seront interpellées pour y contribuer à raison d’une journée de travail par année. Cette étude s’étendra de l’automne 2019 à l’automne 2022.

Ces deux projets de recherche sont à l’étape des demandes de financement.

À suivre…