Les acteurs du développement social: Alain Coutu

Le RQDS a un mandat de soutien auprès de ses membres, soit les démarches régionales de développement social, qui interviennent pour améliorer les conditions de vie individuelles et collectives des citoyens. Qui sont les personnes derrière ces initiatives sociales? Quelles sont leurs fiertés, leurs aspirations, de quoi rêvent-elles?

Un mot d’Alain Coutu, membre du Comité Chantier Participation Citoyenne de Lanaudière, ex-président de la Table des partenaires du développement social de Lanaudière, administrateur au conseil d’administration du RQDS entre 2008 et 2013 et organisateur communautaire à la retraite.


Mon cheminement en développement social

Si je me résume, j’ai fait du développement social et de l’organisation communautaire toute ma vie, autant en CLSC que sur une base citoyenne ou communautaire. J’ai été impliqué à toutes sortes de niveaux (local, sous-régional, régional et même interrégional) dans la mise en place de projets collectifs ou instances de concertations.

Je suis intervenu auprès de différentes populations cibles (les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes ayant des problèmes de santé mentale, les jeunes, etc.) de même dans différents autres secteurs d’intervention, tels que l’économie sociale, des projets de territoires et même certains projets de support au développement économique.

J’ai participé à la création et à l’animation de toutes sorte d’instances de concertation tant sectorielles qu’intersectorielles et je participe actuellement au Collectif des partenaires en développement des communautés du Québec en tant que membre coopté.

Ma plus grande fierté

Ma plus grande fierté est d’avoir pu fréquenter pendant toutes ces années des gens formidables, véritablement dédiés à de justes causes. Je suis aussi très fier de voir l’évolution de tous les organismes que j’aurai aidé à co-construire. La plupart sont encore existants et apportent véritablement une différence dans leur territoire. Je suis également assez fier de pouvoir continuer à m’impliquer dans toutes sortes de démarches depuis le tout premier jour de ma retraite en 2010. En effet, je considère normal de redonner à la communauté qui m’a tant apporté.

Si j’avais un rêve…

Ce rêve, c’est celui qu’un jour la dimension sociale du développement, soit le mieux-vivre ensemble, soit reconnue comme tout aussi importante que la dimension économique : l’une ne peut aller sans l’autre.

Beaucoup de chemin reste encore à parcourir. Heureusement, il y a toute une belle relève qui s’annonce.

Alain Coutu
Avril 2019